On peut dire que les pains chargés de Gakomo auront marqué les esprits au Paléo ces 2 dernières années. Des articles dans la presse, des publications d'influenceurs et des reportages vidéo auront permis à notre concept d'éclater au grand jour... Retour sur une success story.

On peut l'affirmer sans ambages: il y a deux ans, pas grand monde n'avait entendu parler de «pain chargé» et quasi personne ne pouvait dire de quoi il s'agissait vraiment. 2 ans plus tard, l'expression est en passe de devenir une référence dans le domaine de la streetfood de Genève à Fribourg à côté des tacos d'Amérique du Sud, des burgers estampillés US et autres bao inspirés de la cuisine chinoise. Un petit tour de force qui ne doit rien au hasard.

Sans revenir sur l'histoire complète du pain chargé (à découvrir ici), le succès de cette formule s'est construit sur plusieurs niveaux:

1) Le pain chargé: la promesse d'un voyage culinaire pas comme les autres

Tout d'abord, il y a le produit. Et celui-ci a bien évolué depuis les premières versions que l'on trouvait sur notre stand à nos débuts, avec une simple baguette de pain, quelques feuilles de salade et des boulettes de viande hâchée...

Aujourd'hui, le pain est une véritable création et s'appuie sur des produits que nous importons pour notre shop en ligne ainsi que des produits locaux: farine de manioc, curcuma des plantations familiales, graines de sésame noires et farine de blé bio de Gletterens, le tout confectionné par notre partenaire Croissant de Lune à Estavayer.

A l'intérieur, que du bon! Cuisse désossée de poulet braisée au Poivre de Penja ou fricassée de Black Eyed Peas, pois jaunes et maïs (pour le végé) sans oublier le boeuf, retravaillé aujourd'hui en effiloché et mariné aux épices camerounaises...

Et les accompagnements ne sont pas en reste: une sauce du chef crue à base de baobab et de tomates séchées, des légumes bio de saison, des micro-pousses ? cultivées parfois en ferme verticale sur notre stand! ?, des toppings sans oublier la petite touche gourmande: une banane plantain frite... ?

Tout est fait maison, du pain à base de manioc à la sauce du chef ©cynblooms

2) Un concept d'«ecofood», du champ à la table

Le fait de maîtriser la chaine alimentaire (plantations, fabrication, transformation, cuisine et vente) nous offre une vision à 360º et nous permet de poser une vraie réflexion sur ce que nous mangeons, tant d'un point de vue qualitatif, qu'écologique et nutritionnel.

Cette traçabilité des ingrédients, cette réflexion sur le type de produits utilisés en fonction de leurs bienfaits sur notre santé et notre engagement envers pour une alimentation durable et raisonnée séduit un public de plus en plus large, à commencer par les plus jeunes.

3) Une démarche tant intuitive que rationnelle

Si la création du pain et de ses déclinaisons laisse libre court à l'imagination de Josi, le reste est structuré et rationalisé afin de pouvoir proposer un produit top au juste prix et pérenne dans le temps.

3 variantes seulement (simplicité de production et de choix pour le client), une organisation sans faille dans la préparation des ingrédients et une solution quasi-zéro déchet pour les emballages.

De nombreux partages et stories ont fleuri sur les réseaux cette année ©Laurent Kaeser

4) Un plat «instagramable» et porteur pour la presse

Enfin, l'idée était de créer un pain qui doit non seulement donner envie de le manger, mais également de le partager avec ses amis ou sa communauté. Et là, c'est bingo! Des influenceurs de tout bord ont relayé notre stand et son concept et ont permis de créer un engouement sans précédent.

La presse n'a pas été en reste et, surfant sur notre prix au Paleo en 2022 (meilleur stand food au classement des goûteurs sur plus de 130 stands), de nombreux articles et reportages ont fini d'asseoir la crédibilité de notre concept. (découvrir les articles de presse ici)

Fort de ce constat, à nous maintenant d'imaginer la suite à donner à ce joli bébé...