Sainte-Marie | Princess Bora
Le Princess Bora Lodge où comment allier business, bien-être, engagement social et écologique, et promotion de toute une région et de ses richesses...
Le premier contact avec cet établissement exceptionnel s’est fait depuis l’avion, en passant en rase-motte près de sa magnifique terrasse-ponton.
Si à prime abord, on le voit comme un hôtel de luxe classique avec ses chambres et plage privée, piscine d’eau douce, bar lounge, spa (la totale quoi!), on est rapidement frappé par la justesse et la beauté du concept. La décoration est très soignée et tout est fait sur place, avec goût. La cuisine n’est pas en reste, avec un potager expérimental ou tous les légumes, fruits et condiments sont cultivés sur place. Le personnel est très avenant et l’hôtel emploie 150 personnes à plein temps, faisant vivre ainsi 1500 personnes sur l’île...
Fifou, le propriétaire est suisso-malgache et passe la moitié de son temps en Suisse, où il détient 4 établissements*. Il nous explique que cet endroit est plutôt un engagement social vis-à-vis de la population locale - et l’occasion de faire découvrir ce petit coin de paradis à ces nombreuses connaissances occidentales - qu’un business très lucratif.
Nous allons de découverte en découverte... en plus d’une cave sublime, le spa nous dévoile ses charmes dans un décor tout en subtilité. Tables de massage en forme de pirogues en pierre, bains aux fleurs d’hibiscus, huiles essentielles issues de leur propres plantations, etc... Nous craquerons pour un petit massage 4 mains, à coup sûr ; )
Un jardin luxuriant
Le vendredi - bien que non-résidents à l’hôtel - nous sommes invités gracieusement à découvrir le jardin potager et les plantations de l’hôtel avec Liva, responsable de ce projet et ingénieur agronome. Après quelques explicatifs et la découverte d’espèces endémiques et de cultures expérimentales (basilic à la romaine, aubergines et même des fraises!) nous prenons la Defender pour grimper sur les hauts de Ravoraha... Nous arrivons dans un jardin luxuriant avec des centaines d’espèces différentes. Julie et Josi ne savent plus ou donner de la tête, ravintsara, ylang ylang, vanille, poivre vert, baobab, giroflier, arbre à litchi centenaire, etc... Non loin une petite maison face à la mer - que n’aurait pas renié Kerouac - est mise à disposition des clients de l’hôtel. Nous croisons également quelques petits animaux dont un magnifique serpent heureusement inoffensif. Notre guide nous indique que l’hôtel alloue 20% de son chiffre d’affaire pour ce projet écologique, qui sert de lieu de formation pour les habitants et les écoliers de la région.
C’est avec de magnifiques images plein la tête que nous retournons sur nos pas. Décidément, cette île n’a pas fini de nous surprendre...
* dont un restaurant à Vevey qui aura pignon sur la fête des vignerons... du coup, nous risquons bien d’être voisins durant un mois l’année prochaine ; )